Les personnages arrogants, dans les films, les séries, les livres, sont mes préférés.

Ils sont ceux qui ont besoin de reconnaissance, ils deviennent faibles à cause de ça mais il ne peuvent le reconnaître. A la manière d'un génie, leurs talon d'Achille est aussi leur plus grande qualité?

Le génie est une faiblesse selon moi, qu'il est rare de savoir maîtriser correctement.

http://www.deezer.com/album/12752502?app_id=140685&lf=4011f9e7e2792237bb14ae0092d6f2ed

C'est un album hommage complètement réussi pour moi. Chet Baker est l'un des premiers Jazzman à qui je me suis grandement intéressée. Il est paradoxal comme mec, et c'est ce qui (j'imagine) fait de lui un artiste à part entière: j'veux dire, tout les clichés sont réunis en lui, il était incompris, il à une vision de la femme complètement implicite et étrange, il prenait énormément de drogue (il est d'ailleurs mort d'une overdose, Y A PAS PLUS ARTISTIQUE -humour-) et la famille c'était pas son truc.

En gros c'était un solitaire, il aimait la compagnie futile, superflue mais le seul vrai ami qu'il est eu est sûrement lui-même. Je sais bien qu'il avait confiance en une ou deux personnes (Stéphane Belmondo par exemple) mais il restait énigmatique.

Je ne sais même plus pourquoi j'avais commencée à écrire cet article.

Tout ça pour que vous sachiez que Chet, vit encore. 

Les gens me font rire! L'originalité de leur esprit et toutes ces conneries, ça me fait rire! Ne peuvent-ils donc pas être eux-même, bordel de merde?

"Je suis normal." Et ta mère, mon brave garçon, et ta mère elle est normale? Je t'emmerde. Et tu sais pourquoi? Parce que tu parles sans savoir de quoi. Être normal, mon chéri, ce n'est pas avoir la dernière paire de chaussure d'une certaine marque, ce n'est pas n'en avoir rien à foutre des études et se fumer un joint toutes les 45 minutes de ton incroyable vie. Désolé, mon amour, mais être normal ce n'est rien de tout ça.

Si tu veux être normal, fait en sorte que tes idées, que tes pensées, tes certitudes et tes rêves paraissent à travers les discussions que tu auraient pu entretenir avec d'autres personnes plus intéressantes. Fait en sorte que tout ça se voit, dès que tu poses le pied quelque part.

Alors excuse moi, pourriture de l'enfer, mais vas bien te faire foutre. Et tu verras, ta misérable vie sera plus intéressante que tout ceux qui se vante de ne pas être eux-même.

Personnalité. Voilà, mon parfait amour, tu viens d'apprendre un nouveau mot, bonne journée!

Je ne sais pas vraiment pas quoi écrire, pourtant j'en ai une folle envie. C'est vraiment frustrant, ce genre de sensations. Je pense que dans ce genre de situation, j'ai tendance à m'égarer un peu, dans tout ce que je dis, ou alors, ce n'est pas vraiment intéressant.

J'veux dire, le texte "Tremble" à été un texte incroyable à écrire pour moi donc.. je sais pas, le niveau baisse, non?

J'avais jamais fais un blog avant tout ça donc.. C'est normal que pour l'instant ça stagne un peu..

C'est compliquer, d'avoir toujours un truc à dire, pour ne pas perdre le fil, pour ne pas vous perdre entre tout ces blogs.. J'aimerais, à chaque fois que j'écris, vous déclenchez une sensation nouvelle, des frissons, comme pour "Tremble" qui apparemment a beaucoup plu a Bobosse donc.. Ne partez pas parce que ce que j'écris ne vous fait rien, je suis plutôt lunatique sur ce genre de chose.

Je me sens toute tremblante. Aussi étrange que cela puis paraître j'aimerais que cela m'arrive plus souvent. Je ne suis pas comme ceux qui ont besoin d'avoir le contrôle sur leur corps, H24. J'aime que mon cerveau contrôle mes doigts, mes bras, mes jambes. Sentir mon corps frémir sous la couverture est une douce sensation..

 Ressentez vous? Tout mon corps est sous l'emprise de la décision de mon cerveau, de mes nerfs. Tout est hors de contrôle, plus ça continue, plus j'ai envie que cela dure des jours et des jours. Mes muscles se crispent et mes pieds sont enfin atteints. Je me surprends a sortir un soupir d'aise et  de bien être.

Les convulsions de mes yeux n'étaient pas prévues, j'adore ça pourtant. Un clignement, je rouvre les yeux puis plus rien. Je cligne et.. noir. Et.. noir. Noir.

Les sueurs sur mon front coulent le long de mes tempes et s'engouffrent dans mes oreilles, ça me chatouille légèrement mais rien de plus. Le dos est pratiquement trempée, les draps vont en chier.

Tout en tremblant, je m'essuie le front, même si je sais parfaitement que ce geste est inutile, puisque les gouttes refont déjà leurs entrée en scène. Alors, en me laissant aller dans mes convulsions, j'attrape un mouchoir et me le passe sur l'intégralité du visage, je retire ma couverture et me laisse 10 minutes de tremblements pur.

Et.. noir. Noir.

J'en rirais presque de bonheur! Tremble, tremble, tremble, grand corps.

Grand corps pris par la peur. La peur du noir.

Et.. noir.