• Blizzard-Fauve.

    CAHIER DES PLAINTES.

    "Je suis terriblement en colère. Je meurs de rage."

    C'est ma phrase préférée, elle n'illustre pas vraiment ce que je ressens en ce moment, mais depuis que j'écris j'ai des millions de choses à partager, à écrire, hurler, dessiner, qui sait?

    Ela, s'est fait frappée. Je sais que ça 'a complétement détruite. Elle est comme ça, elle ne veut pas qu'on s'inquiète.. Je la trouve idiote d'agir comme ça. Surtout envers moi.

    Elle m'a dit un jour qu'elle avait honte d'elle-même. D'être comme elle est.

    Je ne la comprends pas. Enfin, plus. Il fut un temps ou nous n'étions qu'un seul et même être. Maintenant.. Je ne sais pas, elle ne se confie plus, elle pleure beaucoup dans mes bras mais elle ne parle pas. Elle gémit des choses incompréhensibles, et lorsque je lui demande de s'expliquer elle se referme, comme une fleur en automne. Comme un coquillage des abysses. Comme Ela qui voudrait tout dire, sans ouvrir sa bouche légèrement rosée par les larmes.

    Ça m'angoisse de la savoir comme ça au quotidien.De la savoir triste, détruite. Je voudrais la suivre, pour lui hurler des choses d'une tendresse folle, pour lui pleurer la tristesse désépéré que j'ai de la voir souffrir. Pour m'assurer qu'elle ne fait rien d'illégal. Qu'elle ne se fait pas de mal. Elle est magnifique. D'ailleurs j'men suis toujours pas remis. Je me sens encore pousser des ailes, rien qu'en pensant à la sensation que ça m'a fait de la voir si belle, cette journée d'hiver.

    *flash back* Riders on the Storm-The Doors.

    Il faisait un froid affreux. C'était la pire journée de ma vie. Je venais de comprendre ou étais mon père; loin. Ma mère m'avait gifler, je ne sais plus pour quelle raison, mais ça devait surement être stupide. Ma joue était encore rouge, je me la tenais, comme si elle allait tomber. C'était ma première baffe. La première d'une longue série *rires* .. Je me souviens d'avoir regarder dehors, il pleuvait sur la neige, et cela formait une sorte de boue marron grisâtre.. Mais je suis sure que vous voyez de quoi je veux parler. J'avais mis ma chaise en bois près de la fenêtre, parce que malgré cette horrible boue, il pleuvait. Et j'adore la pluie. Ça me fascine, les nuages, le ciel, les étoiles, le monde, la lune.

    J'étais tellement désolé pour ceux qui étaient dehors, et j'imaginais les gens se faisant surprendre par la pluie, ça m'a fait bien rire. J'avoue. C'est puéril. Mais j'en ai rien à foutre.

    Ma mère m'appelle, elle a une course à faire mais comme elle vient de passer chez le coiffeur il y a une demi-heure, elle ne peut pas prendre le risque d'abimer son "-Superbe brushing, tu crois vraiment que je vais aller me tremper les os? Va me chercher un paquet de clope et des pâtes, et un adoucissant.

    -Dans tes rêves, Mrs Bree! (Elle hait que je fasse référence aux Desperate Housewives pour parler d'elle.) tu crois vraiment que j'vais partir sous la flotte, pour satisfaire Madame? En réalité, je ne voulais pas y aller car quelques minutes plus tôt je m'étais moqué des gens sous la pluie..

    -C'est ça, tu prendras des spaghettis.. Disait elle, l'air absente, en me tendant mon manteau,

    -Vieille conne! Je l'avais dit plus méchamment que je ne le voulais, ce qui m'a permis d'ajouter une baffe de plus à mon palmarès."

    Malgré tout, j'étais sortis. Elle avait gagné, et je sentait la rage me tordre les boyaux. Je déteste lorsque ma mère croit qu'elle est surpuissante par rapport à moi. Et je hais encore plus le fait qu'elle le démontre ouvertement tous les jours.

    La supérette (je hais ce mot), n'est pas très loin de chez moi. Si on considère le boulevard bondé et les feux rouge ne voulant pas passer au vert, je peux finalement revenir sur mes positions. C'est super loin de chez moi. Et ça l'est d'autant plus lorsqu'il pleut , que l'on marche dans une bouillasse difforme et que le froid vous décolle tout vos orteil un par un.

    "BORDEL DE *gros mot* ET TA *gros mot* PUT*gros mot* DANS TON *gros mot*."

    Si seulement personne ne m'avait entendu.. M'étais-je dis. Finalement, je ne regrette ces jurons pour rien au monde.

    "-Tout va bien? " La voix m'avait fait sursauter, j'étais tellement concentrer à regarder les gouttes de pluies descendre le long d'un réverbère que j'avais complétement oublier que je n'étais pas seul, et que je vivais sur la planète Terre. Et c'est bien connu; sur la planète Terre, on est rarement tout seul. Surtout dans un centre ville à une heure de pointe.

    "-Ah..! Euh oui, ça va. Le ton froid que j'avais employé devait lui faire comprendre que j'avais très envie qu'elle ou il s'en aille, au risque que je lui découpe la tête avec un couteau de cuisine rouillé,

    -Dominique?"

    Et la, je me suis retourné. Quelle charmante erreur.

    Radioactive-Pentatonix&LindseyStirling.

    Une capuche grise. Reluisante à cause de l'eau. Des cheveux, noirs, une peau, blanche. Et des yeux. Des putains d'yeux bleus, verts, rouges, je ne sais plus. Une couleur indescriptible. C'était Ela, putain. Elle apparaissait comme la 7ème merveille du monde. Parce que c'est ce qu'elle était, à ce moment précis. Ses cheveux sortait de son manteaux, ils étaient ébouriffés, et plus beaux que jamais. J'avais terriblement envie de l'embrasser. Caresser sa peau clair, lui dire que je l'aime, qu'elle est parfaite, qu'elle le sera toujours. Sa bouche, légèrement entrouverte, rouge comme le sang. Brillante comme un putain de diamant. Son manteau bien trop entrouvert laissait voir son cou, son t-shirt, trempé. Recouvert par une masse noir incroyablement bien disposé. On aurait dit que tout s'était mis en place pour que j'en tombe amoureux. Je me sentais tellement bien. Il pleuvait toujours, mais il faisait terriblement chaud. Je volais, je planais, non; j'avais des ailes d'anges, de démon, je sais pas, je m'en fiche. Je ne veux juste pas qu'elle s'en aille. Je me mets à penser n'importe quoi, à croire en des choses qui n'existe même pas, à inventer des mots pour la décrire. Mais ils n'existent pas tellement ils son forts.

    J'en avais rien à foutre, que le feux soit vert, que les conducteurs soient des connards, ils pouvaient tous aller se pendre, prendre la première à gauche, la deuxième à droite et filer droit dans un mur. Ni chaud ni froid.

    Elle me regardait d'un air perplexe, ses yeux me transperçaient les bras, mon abdomen, mon cerveau. Tout de moi était attiré par ses prunelles clairs. Deux diamants brillant mieux que le soleil me fixaient. D'ailleurs, je ne voyaient plus que ça, deux diamants. Concentrés dans un seul être humain. Je suffoquais, perdant mon souffle, ma chaleur humaine, mon sang-froid et ma mémoire. Je ne comprends pas comment cela pouvait se produire. Un coup de foudre, d'amour, j'avais trouvé ma moitié, mon âme-sœur? Non, bien plus, j'avais trouvé Ela, qui ne m'avais pas reconnu sous la pluie, à cause de mon manteau que j'ai envie d'enlever parce que j'avais bien trop chaud. J'avais été sidéré par Ela Reagan, qui me fixait, malgré moi.

    Va t-en, tu n'es pas humaine. Tu es bien trop toi-même pour pouvoir vivre, danser, rire, chanter, marcher, lire, m'embrasser.

    Qu'est ce que je racontes?

    Tu es bien trop belle.

     

    Voilà, pour moi, Ela, c'était ça. 

    -c'est d'après un avis complétement personnel, le meilleur chapitre. Je veux dire, mettre les musiques en même temps que la lecture, la recherche de celles-ci, ça a été un régal, merci de me lire, continuez sur cette lancée!-

     


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  • Ela avait toujours menée une vie tranquille. Sans accros, sans de vrais problèmes qui auraient pu l'affecter. Sa mère, bien qu'un peu dure, ne l'avait jamais traumatisé au plus haut point. Et malgré les fréquentes disputes entre les membres de son unique famille, elle l'avait toujours bien pris. Sachant que c'était des problèmes d'adultes, auxquels il ne fallait pas se mêler. Puis il y avait lui. Dominique, qui l'a impressionné dès le premier regard, le premier contact. Elle se souvient très bien ce qu'elle en avait penser la première fois. Elle en était tombée littéralement amoureuse, complétement folle de tout son être, ses pensées, sa voix, tout. Tout en lui lui avait plus. Et contrairement au jeune garçon dont l'amour n'avait duré qu'une après midi, Ela l'avait aimé plusieurs mois. En secret.

    Une vie d'adolescente plus que normal, on écrirait presque banale.

    Et il y eu l'autre. Qui lui avait complétement fait oublier ses sentiments pour son meilleur ami. Elle n'en a parlé à personne. Non, personne ne savait qu'elle aurait pu donner sa vie, pour celui qui avait mis de l'éclat dans la sienne. Qu'elle était dévoué corps et âmes, à celui qui l'embrassait tendrement, tout les matins, pour lui dire bonjour. Personne ne voulait savoir finalement, ce qui se passait dans la vie tranquille d'Ela Reagan.

    Alors comment avaient-ils su? Eux, qu'elle ne connaissait absolument pas? Comment auraient-ils pu savoir, la bénéfique liaison entre elle et Alex? Après tout, ça ne passait pas inaperçu. Il était terriblement convoité par la moitié de la gente féminine du lycée. Et voilà qu'un petite femme, à la vie banale et aux attraits normaux, venait leur prendre leur petit prince charmant? Ela l'avait bien compris, à travers les coups de poings d'Hugo Adamson et des autres garçons, qui avaient abimés la peau claire de la poupée en cristal. Elle avait très bien compris même, que personne ne l'avait foutue par terre sans raison, que les cinq garçons ne s'était pas assis sur son dos pour lui arracher les cheveux, pour rien.

    Non, ça ne ce passera comme ça. Et Ela l'avait parfaitement compris.

    "-Je vais les défoncer. Une telle violence dans le regard et dans son intonation aurait pu faire presque peur pour certain, mais la jeune fille se sentait presque flattée qu'il est autant envie de la protéger,

    -Non.. ça ne fera qu'empirer les choses.. Et.. Ils sont cinq.. Malgré qu'elle partageait l'envie de son meilleur ami, Ela connaissait déjà la situation dans laquelle il pourrait se noyer s'il allait les chercher pour les "défoncer", comme il disait si bien,

    -Et alors quoi? Tu veux que je restes là, sans rien faire? Alors qu'ils pourraient recommencer à tout moments? Alors qu'ils ont faillis te tuer..?

    -Ils n'ont pas voulus me tuer! Coupa t-elle, Se sont des petits cons, lâches, qui s'en prennent à plus faible qu'eux parce qu'ils sont insatisfaits, parce qu'ils voudraient une autre vie, parce qu'ils voudraient tout recommencer! Oui je leur en veux, ne pense pas que je me laisserais faire, ne pense plus rien de toute cette histoire, s'il te plaît. Je me suis mises dans cette situation toute seule, sachant pertinemment que ce que je faisait était dangereux pour moi, mais aussi pour nous! La victime n'avait jamais été aussi sincère de sa vie, et tout les mots s'étaient alignés un à un, comme une avalanche, qui semblait naturelle de continuer. Mais, elle en avait trop dit, et ça aussi, elle le savait pertinemment,

    -Comment ça.. Pour nous? Dominique était interrogatif, mais surtout curieux, et plus encore, il était angoissé. Il ne voulait pas en vouloir à Ela, pas après ce qu'elle avait subit. Mais si c'était le cas? Si la chose était tellement grave, choquante qu'il ne voudrait plus la revoir?

    -Je suis terriblement désolé.. Je sais que tu.. La bile montait dans la gorge d'Ela, elle allait avouer, elle allait passer aux aveux, devant le juge du tribunal de sa vie,

    -Attend, attend. Sache que tu n'as pas à t'excuser, ne t'excuses pour rien. Tu t'es fait violentée, pour je ne sais quelle raison, et je ne tarderais pas à la savoir. J'irais les voir, malgré que tu me demandes de ne pas m'en mêler. C'est plus fort que moi, ce qui te fait mal me fait mal aussi. Tu m'es d'une aide précieuse, qu'aucune autre personne n'aurait pu m'apporter. Ces garçons, je sais qui ils sont, et sache que je ne regretterais pas d'aller leur péter la gueule. Je sais, ce que tu vas dire. Je vais me foutre dans une sacrée merde et ça ne passera absolument pas incognito. Ma mère va m'en vouloir à mort et elle me déshériteras surement, mais j'en ai rien à foutre.

    Visiblement, les deux amis avaient tout deux des aveux à faire, ceux de Dominique étaient fait. Il ne restait qu'elle, qui restait muette, à l'entente de tout ces mots qui lui fonts tant de bien. Elle a l'impression que ses bleus ne la font plus souffrir à chaque pas, que ses plaies ne sont plus aussi profondes, que sa lèvre inférieure ne saigne plus. Elle pensait juste, exister, et écouter son meilleur ami, lui dire ô combien elle comptait pour lui. Mais qu'en sera t-il lorsqu'il saura la raison des violences dont elle a été victime? Lui sera t-elle encore indispensable, lorsqu'il comprendra pourquoi elle ne veut pas qu'il aille les voir? Ela se sentait coupable, de ne pas être assez courageuse pour avouer. Quelle idiote elle fait, à rester muette.

    -Tu ne devrais pas, aller les voir."

    La culpabilité ronge la jeune fille. Elle préfère être lâche qu'être quelque chose d'autre. Elle préfère certaines choses, qui lui coûteront cher.

    Mais encore une fois, Ela le savait.

    *dans la peau de Dominique*

    "Ela, t'en va pas comme ça.."

    Non mais qu'est ce qu'il lui prend? Je viens de faire une déclaration d'amitié et elle s'en va? J'ai été trop agressif, je le savais.. Raah quel crétin je fais! Débile, débile, débile! J'ai aucun tact, j'aurais jamais du lui dire tout ça, alors qu'elle était encore sous le choc. J'ai l'air con. Assis tout seul, sur ce banc pourri qui va pas tarder à s'effondrer.

    -Dominique respire un grand coup, et s'en va, trainant les pieds.-

    -déjà le chapitre cinq! merci à tous de me lire, si vous me lisez, j'aimerais beaucoup que vous me dites vos avis, qui manque beaucoup à mon histoire.. donc, comme à mon habitude, j'espère que ce chapitre vous aura plu, et que vous me direz votre avis!- #nobodyelse

     


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  • Je vais descendre, demander à ma mère si elle peut m'emmener aujourd'hui au lycée. Bien que je connaisse déjà la réponse, je tente tout de même quelque chose.

    Ela descend les escaliers de sa chambre, après s'être préparée. La jeune fille angoissait, ne sachant pas vraiment les raisons de son anxiété, elle chercha à se détendre, du mieux qu'elle pouvait. Mais malgré tout les efforts de respirations et de pensées positives, l'angoisse grandissait en elle, sans qu'elle puisse l'en empêcher.

    Mon cœur bat vite, beaucoup trop vite. Pfff.. Voilà. Essaie de te calmer Ela, t'es une grande fille maintenant. Pff.. Ah.. Mes mains sont moites, j'ai du mal à me calmer. Tout va bien. Tout va parfaitement bien.

    Mais la moue défaitiste de la belle indiquait qu'elle savait que c'était perdue d'avance. L'angoisse est trop forte pour être contrôlée.Elle savait également, au fond elle, les raisons de cette grande anxiété, se transformant presque à une peur trop grande pour être maintenue correctement.

    "-Maman? Ela ne savait que dire, sachant pertinemment la réponse de la quadragénaire,

    -Oui? Répondit la femme, sans lever les yeux de son ordinateur,

    -.. Non, rien. Elle préféra se rétracter, elle ne connaissait que trop bien la suite du dialogue."

     

    Oui, la mère d'Ela n'était pas du pareil au même avec son père. Celui-ci au caractère doux et rassurant, s'était entiché de la grande blonde au yeux clair, dure et renfermée. Non pas au désespoir de sa fille, seulement à sa grande tristesse, de ne pas pouvoir passer plus de moments avec sa matriarche. 

    Bon, eh bien.. C'est parti pour y aller à pied.

    La jeune fille sort du bâtiment. La maison la plus agréable du quartier, se disaient les voisins. Ce n'est pas se qu'en pensait Ela. Elle préférait celle de son meilleur ami. Oui, sa maison était comme un refuge, en particulier sa chambre, ou elle a passer plusieurs après-midi, les plus doux de son existence. Voilà ce qu'elle en pensait.

    Elle affectionnait beaucoup la bibliothèque de Dominique, qui était remplie de tout les auteurs qu'elle avait découvert avec plaisir. Victor Hugo, Marcel Proust, Balzac.. Son préféré était Rabelais, son amour du savoir l'avait complétement absorbé dans ses écrits, plus savants les uns que les autres.

    "-Ah, Salut!"

    Le voilà, sa moitié, son amoureux, son copain, l'homme qu'elle aime. Elle éprouve à son égard, un amour fort. Presque destructeur. Pour certain, c'est presque insensé, d'aimer à ce point. Mais Ela ne peux pas décrocher son regard de ses prunelles. Ce regard si familier, qui l'apaise tant, qui lui fait comprendre que jamais elle ne pourrait aimer quelqu'un comme elle aime cette homme. Ce regard vert sombre, qui sonne comme un véritable pansement qui apaise les plaies profondes. Cette humain, est un véritable cadeau pour elle.

    "-Oh.. Bonjour.. Répondit elle, les joues écarlates,

    -Tu m'as tellement manqué. Cette phrase presque anodine déclenche des milliers de sensations, rien qu'à la pensée qu'il est pu penser à elle,

    -Tu m'as manqué aussi."

    Le cœur d'Ela explose, au contact de ses mains sur ses hanches. Le temps s'arrête. La Terre ne tourne plus. En fait, c'est comme si elle n'avait jamais tournée, lorsque les deux amoureux s'embrasse.  

    Malheureusement, la Terre se doit de continuer sa rotation, et le temps doit reprendre son travail, ainsi que la jeune fille et sa moitié, qui avaient complétement oubliée pourquoi il se trouvait devant ce grand bâtiment, ou des dizaines et des dizaines d'adolescents y entraient avec tant de précipitation.

    "-La sonnerie, je l'ai pas entendu.. Annonça le jeune homme, en regardant les yeux de sa bien-aimée,

    -Moi non plus.."

    Cette remarque déclencha deux légers rires, qui sonnaient, à l'unisson.

                                       *

    Ah..heureusement que la philo' est finie, je commençais à vraiment décrocher. Dominique, il faut que je trouve Dominique. Je n'ai pas eu le temps de lui parler la dernière fois. Si je lui dis lorsque ce sera trop sérieux entre nous deux, il m'en voudra à mort. Surtout que.. Je n'étais pas sensée en tomber amoureuse de.. C'est.. dangereux? Je sais pas comment décrire exactement ce que c'est, mais ça sonne comme un interdit, une lois à ne pas transgresser.

    Un cri s'adressant à elle la fit sortir de ses pensées. Un grand jeune homme, se dressait devant Ela, un sourire ironique scotché au visage. Il se balançait de gauche à droite, toujours la même expression du visage.

    Puis deux, et trois, et enfin quatre. Ils étaient quatre. A sourire ou à rire, avec le même air mauvais, collé à la peau.

    Un se cognait son point gauche contre sa main droite, regardant un complice qui dévisageait la poupée à la peau clair.

    Je respire trop fort, on pourrait presque m'entendre à l'autre bout du couloir désert. Je ne peux appeler personne au secours. Mais après tout, ils ne veulent peu-être pas me faire de mal, il doit y avoir quelqu'un derrière moi, à qui ils veulent s'en prendre. C'est pour ça qu'ils me dévisagent! Ils doivent croire que..

    Je ne fait que me chercher des excuses. Je sais pertinemment que c'est moi, leur cible. Je tremble.. tout mon corps tremble.. ha.. ha..

    Les sueurs froides dans le dos d'Ela coulaient comme un torrent d'eau glaciale. Les agresseurs menaçaient de plus en plus la victime du regard, sans bouger, sans émettre un seul commentaire malfaisant. Un des leur s'approcha, immédiatement stoppé par le troisième, qui avait l'air d'être le chef de la bande.

    "-Mais qu'est-ce qu'on attend putain? Dit le premier,

    -Je sais pas, ça me saoule. Hugo, qu'est ce qu'on attend? Questionna le troisième s'adressant au supposé chef,

    -On attend. Qu'elle tremble encore plus. Que même son esprit tremble, on  attend qu'elle soit au maximum de sa peur, pour..

    - Pourquoi?! Ela n'a pas pu s'empêcher d'intervenir, l'attente était presque devenue insupportable, même si elle savait qu'à la fin de celle-ci, quelque chose d'horrible lui arrivera. Elle veut savoir les raisons des jeunes homme, et du dénommé Hugo. Elle veut connaître l'excuse qu'ils inventeront pour pouvoir passer à l'acte de sang froid. C'est ce qui faisait le plus peur à Ela, le fait de le faire de sang froid. Ils n'ont pas l'air en colère, ils ne se cachent même pas, plusieurs professeurs était passer devant eux, sans changer leurs état presque végétatif du à leur travail. Elle croyait qu'ils attendait que le lycée soit complétement vidé. Mais maintenant elle sait pourquoi, ils attendaient.

    -Tu le connaissais, avant de vouloir le baiser? L'air mauvais déformait les traits du visage du jeune Hugo,

    -Qui.. qui ça..? Elle sait de qui il parle, mais elle veut l'entendre dire de sa bouche, pour être sure qu'ils parlent de lui,

    -Tu sais bien.. Dit le deuxième en imitant un baiser, en se prenant les côtes,

    -Arrête, dit Hugo, t'es ridicule. L'intéressé se stoppa net. Puis le chef continua, avec un sourire trop ironique, Tu sais bien.. Allez, dit son prénom..

    -Je ne vois pas du tout de qui vous parlez..

    -Alex."

    Le mauvais avait mis un mot sur les pensées d'Ela. Ce qui la terrifiait encore plus, elle ne savait pas comment cela était possible, mais elle avait l'angoisse grandissante, et la bile qui montait. Les larmes au bord des yeux, la pauvre fille, écouta les dires de ses agresseurs,

    "Tu nous l'a piquer, salope. Il est plus le même, il passe plus de temps avec nous. Il nous méprise presque, tu vois? A cause de toi, pt'ite pute, Alex nous parlent plus. Il ignorent ses meilleurs potes, juste pour toi. C'est toi qui cause les problèmes. Avec ton visage d'ange là.. T'es qu'une illusion, t'es qu'une fouteuse de merde en fait. Va te faire foutre, et puis t'sais quoi? Sors plus avec lui, et tant qu'à faire, dit lui que c'est qu'un sale pédé. C'est ça qu'il est, un gros pédé qui retourne sa veste. Va te faire enculer, mais surtout pas par Alex, grosse pute."

    C'en était trop pour Ela. Les larmes avaient dévalées ses joues rosées par l'angoisse. Une vraie cascade avait coulée le long  de son menton. Les sanglots traversaient les couloirs vides, qui semblaient la menacée eux aussi. 

    Elle a terriblement mal. Son estomac se tord, son esprit hurle en elle qu'elle l'aime, et que pour rien au monde elle ne l'insulterait. Et qu'en aucun cas elle ne le quitterait. Elle aimait trop fort désormais. Pour certain, c'est presque insensé d'aimer autant. Ela l'aimait trop fort. Elle l'aimait d'un amour destructeur. Et sa destruction ne faisait que commencée, qu'elle hurlait déjà de douleur.

     

    -le chapitre quatre est bouclé! il m'a demandée beaucoup plus de réflexion que les textes précédents, il a fallu se mettre dans la peau d'Ela, et dans celles des agresseurs. D'ailleurs, que pensez vous d'eux? J'ai énormément appréciée écrire ce chapitre là. C'est assez sombre et menaçant, ça me plaît d'écrire et de décrire ce genre de têtes. Je l'ai relu maintes et maintes fois, modifié maintes et maintes fois, avant d'arriver à la version finale! Dîtes moi vos avis!- #nobodyelse


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  • Ela.

    Une peau fine, blanche. Une poupée en cristal.

    A ce moment, tout les souvenirs, tout les moments que j'ai passés avec elle, aussi dur que drôle, on eu une soudaine envie de refaire surface.

    "-Désolé.. Mes mots ne sont plus qu'un soupir. Comme si j'allais fracturer chacun de ses os juste en parlant trop fort,

    -Ne t'excuse pas! Ce.. C'est moi et..

    -Désolé.."

     Elle se plonge dans mes bras, et je sens toute la détresse et son immense envie d'aide. Alors je plonge, à mon tour, ma tête dans ses cheveux, qui m'envahissent et me couvrent de quelque chose de doux, de sacré. J'essaie de la réconforter, avec des mots, un contact tendre.

    Je ne sais absolument pas, ce qui s'est passer. Ni pourquoi elle saigne de la lèvre inférieure. Je ne sais pas d’où proviennent ses bleus sur ses bras et j'ignore la raison de la présence du coquard sur son œil droit. Mais ça a été fait avec, une violence.. terrible. Son sang coule le long de son menton. Et elle gémit de douleur à chaque étreinte légèrement trop soutenue. 

    J'angoisse. J'ai terriblement peur de ce qu'elle me racontera. J'ai peur de voir dans ses yeux, une angoisse encore plus violente que la mienne. Je n'ai pas envie de savoir avec quel rage, les autres l'ont frappés.

    Ses larmes silencieuses sont assourdissantes.

    "-Ela..

    -Oui..? C'est affreux. Ses mots ne sont que des gémissements de douleur mélangés à de la peur incessante. C'est comme si elle avait presque peur de parler, de dire quelque chose de choquant,

    -Regarde moi.. J'essaie, avec une douceur folle, de lui relever la tête. Son visage se crispe,

    -Je.. ne me regarde pas.. s'il te plaît.. L'angoisse s'entend dans chacun de ses gestes, ses yeux, tout en elle exprime, une profonde douleur plus qu'insupportable,

    -Viens.."

    Je l'emmène, je ne sais où.. j'en ai plus rien à foutre, et ce n'est pas ma mère qui risquerait de s'inquiéter.

    Je veux aller loin. Mais à pieds ça va être compliquer, vu que la voiture familiale est actuellement en possession de ma mère.

    Je veux l'emmener là ou plus rien n'existe, là ou je pourrais lui demander, sans avoir peur de sa réaction et de la détresse dans ses yeux. Bizarrement, je ne suis pas en colère, ou pas encore. Parce que je sens que j'aurais une brusque envie de frapper demain.

    Ce n'est pas de ça dont elle a besoin.. Elle a besoin de douceur, d'un peu de tendresse après la violence. Mais.. j'en suis incapable. Je ne sais pas comment on fait ça. On ne m'a pas appris à être tendre avec les gens que j'aime.

    "-Qui?

    -Les autres."

    Je m'en doutais..

    "-Ela.. il me faut des nom.. tu comprends..? Je deviens presque agressif, je me dois de garder mon calme,

    -Oui, je sais.. Insoutenable, sa voix est insoutenable,

    -Je veux savoir.. ce..

    -Ce qui s'est passer..?

     

    *Flashback* Dans la peau d'Ela.

    C'est l'odeur des croissants chaud qui me réveille, c'est vraiment agréable!

    "-Bonjour, papa!

    -Bonjour Ela, bien dormi?

    -Oui, merci! Tu m'emmènes ce matin?

    -Non, désolé ma puce.. Je dois y aller dans moins de cinq minutes.. Demande à maman..

    -Oh, je comprends, ne t'en fais pas, ça ne fais rien! A plus tard!"

    Mon père est quelqu'un de très occupé, il est surtout très important, là ou il travaille. Ce qui explique son absence au quotidien, je m'y suis habituée. C'est grâce à lui que l'on peut vivre dans ce quartier, je ne peux pas lui en vouloir de partir tôt le matin!

     

    -je vous laisse sur ça! ça va être un long passage dans la peau d'Ela je pense!- #nobodyelse

     


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  • Mercredi 12 février,

    Je dois aller au lycée aujourd'hui, tu ne m'accompagnes pas. On ne saura jamais ce dont les autres lycéens sont capables de faire, quelle limite peuvent-ils détruire et.. nan là, je dois vraiment y aller.

    -Dominique sort de sa chambre, il est déjà prêt à partir, lorsque sa mère l’interpela.-

    Ma mère me fit une petite tape sur l'épaule, signe qu'elle allait parler. ME parler.

    Ses traits tirés à cause d'un certain "mauvais réveil" (je pense surtout que c'était un mauvais sommeil) et sa bouche sans arrêt avec une trace de dégoût, que l'on retrouve aussi dans ses yeux, me disent que ce qu'elle a à m'annoncer n'est pas agréable, le contraire m'aurait étonné.

    "-Ah ben t'es prêt. Et tu vas vraiment sortir habillé comme ça? me dit-elle avec une pointe d'ironie,

    -Ouais.. mais, ça te pose un problème que je m'habille? Ou tu veux que j'y aille à poil? Je répondis sur le même ton,

    -Non mais comment tu me parles là! Comment tu veux qu'on entretiennes une relation stable si tu me parles comme à un chien?! Là, elle hurle carrément, et ça ne me plais pas du tout,

    -Ben achète moi un chien alors! Comme ça je pourrais te parler plus souvent! Toujours sur la même note,

    -Oh! Mais vas te faire foutre! Son air indignée m'indique que la discussion est définitivement close,

    -C'est ça! Bonne journée à toi aussi!"

     

    POINT DE VUE DE LA MÈRE DE DOMINIQUE :

    Tss.. ça se passe toujours comme ça.. ce grand con ne mérite pas le moindre respect de ma part. Mais que croit-il? Que je vais réellement lui acheter un chien? Il est capricieux, chiant, mais surtout con.

    C'est mon fils, et je veux bien admettre qu'il doit tenir son attitude têtue de sa mère. Pour le côté con, c'est son père, O-B LI-GE . Je vais aller prendre l'air, ça va vraiment me faire un bien fou.

    -La femme prend son gilet noir sur le porte-manteau de l'entrée, puis ouvre la porte et sort enfin. Elle respire un grand coup en fermant ses yeux verts, puis expire le plus lentement possible. Elle ouvre ses yeux a la dernière seconde d'exspiration.-

    Que c'est beau ici.

    -Elle admire le quartier, remplie de maison plus grandes les unes que les autres. Son regard se fait doux. Ses traits déformés par le manque de sommeil disparaissent. Elle s'assoit doucement sur le palier de sa maison, blanche avec les volets bleus ciel, elle en est très fière, elle n'hésite jamais de se vanter auprès de ses voisins de l'incroyable affaire qu'est son chez-elle. Un rayon de soleil la sort de ses pensées, il s'est posé sur son bras, qui ne bougeait plus depuis dix grande minutes. Elle l'admire avec considération puis, pose son regard sur le papillon, qui fut attiré par le petit rayon d'astre sur la peau blanche d'Emma.-

    Tu penses que je suis un chien, toi? Mh..? Haa..

    -Nouveau soupir de détente.-

    Jamais tu ne dirais ça à ta mère..

    -Elle susurre au papillon des chansons pour enfant, tout en douceur, pour l'apaiser. Mais sans s'en rendre compte, c'est elle même qu'elle apaise.-

    Je me sens si bien ici, malgré que l'air frais me décoiffe un peu, je pourrais rester ici des heures.

    -On ne change jamais.. n'est ce pas?-

     

    POINT DE VUE DOMINIQUE

    Midi, la cloche sonne, enfin..

    Le soulagement. En plein milieu de la foule des couloirs, j'aperçois Ela, qui titube légèrement à cause de tout ces jeunes qui lui marchent sur les pieds. C'est d'une violence exceptionnelle, tout les gens se bousculent, limite en train de se frapper, je surprends deux secondes en train de se frayer un chemin à l'aide de leur livre. C'est à chaque fois pareil. C'est exaspérant..

    J'arrive a sortir indemne, bien que mes Rangers courtes en aient pris un coup. Raaah putain..

    Ah! Ela!

    "-Ela! Elaaaa! Ohooo! Je cris, parce que déjà, ça me fait du bien, et puis en plus, elle est presque à l'autre bout de la rue qui mène à notre quartier."

    -Ela se retourne, cherche Dominique du regard. Elle avance la tête baissée.-

    "-Ela? Tu peux me regarder tu sais.. dis-je d'un ton limite exaspérer,

    -Je sais mais.."

    Je n'attendis pas plus pour lui prendre doucement le menton, afin de lui relever le visage, pour qu'elle puisse me regarder face à.. son.. visage..?

    "Tu.. Ils.."

    C'est comme si je m'étais pris quatre baffes d'un coup, avec un coup de couteau en prime.

     

     

    -alors? qu'est il arrivé a Ela? hahaaa! On verra bien demain!- #nobodyelse

     


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