• Chapitre trois: "les autres d'Ela."

    Mercredi 12 février,

    Je dois aller au lycée aujourd'hui, tu ne m'accompagnes pas. On ne saura jamais ce dont les autres lycéens sont capables de faire, quelle limite peuvent-ils détruire et.. nan là, je dois vraiment y aller.

    -Dominique sort de sa chambre, il est déjà prêt à partir, lorsque sa mère l’interpela.-

    Ma mère me fit une petite tape sur l'épaule, signe qu'elle allait parler. ME parler.

    Ses traits tirés à cause d'un certain "mauvais réveil" (je pense surtout que c'était un mauvais sommeil) et sa bouche sans arrêt avec une trace de dégoût, que l'on retrouve aussi dans ses yeux, me disent que ce qu'elle a à m'annoncer n'est pas agréable, le contraire m'aurait étonné.

    "-Ah ben t'es prêt. Et tu vas vraiment sortir habillé comme ça? me dit-elle avec une pointe d'ironie,

    -Ouais.. mais, ça te pose un problème que je m'habille? Ou tu veux que j'y aille à poil? Je répondis sur le même ton,

    -Non mais comment tu me parles là! Comment tu veux qu'on entretiennes une relation stable si tu me parles comme à un chien?! Là, elle hurle carrément, et ça ne me plais pas du tout,

    -Ben achète moi un chien alors! Comme ça je pourrais te parler plus souvent! Toujours sur la même note,

    -Oh! Mais vas te faire foutre! Son air indignée m'indique que la discussion est définitivement close,

    -C'est ça! Bonne journée à toi aussi!"

     

    POINT DE VUE DE LA MÈRE DE DOMINIQUE :

    Tss.. ça se passe toujours comme ça.. ce grand con ne mérite pas le moindre respect de ma part. Mais que croit-il? Que je vais réellement lui acheter un chien? Il est capricieux, chiant, mais surtout con.

    C'est mon fils, et je veux bien admettre qu'il doit tenir son attitude têtue de sa mère. Pour le côté con, c'est son père, O-B LI-GE . Je vais aller prendre l'air, ça va vraiment me faire un bien fou.

    -La femme prend son gilet noir sur le porte-manteau de l'entrée, puis ouvre la porte et sort enfin. Elle respire un grand coup en fermant ses yeux verts, puis expire le plus lentement possible. Elle ouvre ses yeux a la dernière seconde d'exspiration.-

    Que c'est beau ici.

    -Elle admire le quartier, remplie de maison plus grandes les unes que les autres. Son regard se fait doux. Ses traits déformés par le manque de sommeil disparaissent. Elle s'assoit doucement sur le palier de sa maison, blanche avec les volets bleus ciel, elle en est très fière, elle n'hésite jamais de se vanter auprès de ses voisins de l'incroyable affaire qu'est son chez-elle. Un rayon de soleil la sort de ses pensées, il s'est posé sur son bras, qui ne bougeait plus depuis dix grande minutes. Elle l'admire avec considération puis, pose son regard sur le papillon, qui fut attiré par le petit rayon d'astre sur la peau blanche d'Emma.-

    Tu penses que je suis un chien, toi? Mh..? Haa..

    -Nouveau soupir de détente.-

    Jamais tu ne dirais ça à ta mère..

    -Elle susurre au papillon des chansons pour enfant, tout en douceur, pour l'apaiser. Mais sans s'en rendre compte, c'est elle même qu'elle apaise.-

    Je me sens si bien ici, malgré que l'air frais me décoiffe un peu, je pourrais rester ici des heures.

    -On ne change jamais.. n'est ce pas?-

     

    POINT DE VUE DOMINIQUE

    Midi, la cloche sonne, enfin..

    Le soulagement. En plein milieu de la foule des couloirs, j'aperçois Ela, qui titube légèrement à cause de tout ces jeunes qui lui marchent sur les pieds. C'est d'une violence exceptionnelle, tout les gens se bousculent, limite en train de se frapper, je surprends deux secondes en train de se frayer un chemin à l'aide de leur livre. C'est à chaque fois pareil. C'est exaspérant..

    J'arrive a sortir indemne, bien que mes Rangers courtes en aient pris un coup. Raaah putain..

    Ah! Ela!

    "-Ela! Elaaaa! Ohooo! Je cris, parce que déjà, ça me fait du bien, et puis en plus, elle est presque à l'autre bout de la rue qui mène à notre quartier."

    -Ela se retourne, cherche Dominique du regard. Elle avance la tête baissée.-

    "-Ela? Tu peux me regarder tu sais.. dis-je d'un ton limite exaspérer,

    -Je sais mais.."

    Je n'attendis pas plus pour lui prendre doucement le menton, afin de lui relever le visage, pour qu'elle puisse me regarder face à.. son.. visage..?

    "Tu.. Ils.."

    C'est comme si je m'étais pris quatre baffes d'un coup, avec un coup de couteau en prime.

     

     

    -alors? qu'est il arrivé a Ela? hahaaa! On verra bien demain!- #nobodyelse

     


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