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j'aurais vraiment voulu qu'il m'aime, genre un tout petit peu plus longtemps, juste pour voir si y avait pas moyen que je puisse revivre juste une journée.Ou deux, tu vois?
Non parce que je le conçois, c'est chiant de m'aimer; je suis bornée, pas vraiment super drôle et je fais chier avec des questions trop trop trop trooop conne, genre.. j'sais pas.. genre, "à quoi tu penses?"
C'est pas trop con ça sérieux?
Mais vraiment, j'aurais voulu que ça continue en fait, histoire de me rappeler ce que ça fait d'être aimée. En fait, y a rien de spécial à ça, c'est juste que c'est plutôt cool, ça fait toujours plaisir quoi. Et puis surtout, t'as ce contact, assez unique, comme inhumain, comme une respiration trop courte. Comme.. j'en sais rien, j'essaie vraiment de vous décrire ce que ça fait, mais c'est presque inexplicable. A vrai dire, c'est très agréable, c'est un des trucs que je retiens, c'est agréable. Ça fait chaud, au cœur, aux joues, mêmes aux jambes et aux coudes (vraiment).
C'est bien d'écrire ici, parce que personne ne me connait, je peux dire, parler et écrire surtout, toute ma vie perso, sans gêne. Ma vie, c'est comme une histoire à lire pour vous, et ça fait toujours du bien de parler de soi. Parce qu'au fond, on est tous un peu égocentrique, peut-être pas égoïste mais juste un peu nombriliste.
Surtout celles qui, (souvent sur instagram), postent des trucs en mode : "bwaaaaa ma vie est trop triste, je vais mourir ce soir, liker mes photos une dernière fois.. love.. adieu monde cruel, je me taille les veines et je fais genre ça me fait du bien.. gnaaaa"
Alors certes oui, il y en a qui souffrent vraiment, qui ont du mal à parler, et à vivre en général d'ailleurs. Mais ces personnes là restent anonymes. Elles sont dans un silence permanent qui les détruisent. Par ailleurs, je dis "elles" mais bien sûr, énormément de garçons souffrent aussi hein.. Non parce qu'en fait je pars du principe que les filles ont beaucoup plus tendance à réfléchir trop, à penser bêtement à leurs anciens amours et à leurs amies perdus que les garçons.
C'est une théorie, mais je suis quasiment sûre que la plupart des personnes qui souffrent (intérieurement, hein)sont des filles. Il n'y a aucun sexisme.
Bref.Vous voyez de quels filles (ou garçons, oui ok..) je veux parler? ça me désespère à un point inimaginable. C'est fou comme on peut se servir de n'importe quel prétexte, l'exagérer et devenir une "pop star des internets" uniquement en souffrant virtuellement le martyr, pour deux ou trois griffures avec une lame de rasoir pas fraîche. M'enfin y a pas que ça qui me dérange. C'est surtout le fait qu'il y a pendant ce temps là, d'autres filles qui vont plutôt mal, et qui ne disent rien. C'est pas mes problèmes, mais ça me fait légèrement chier. C'est un peu flou tout ça, à vrai dire. Mais comprenez, l'internet des humains qui ont mal est contrastés.
C'est perturbant, comme dirait un ami qui m'est cher!
Quoi dire d'autre?
Je suis partie plutôt loin, à la base je voulais me plaindre sur l'histoire d'"amour" foireuse que j'ai faillie vivre, mais je suis dis "retiens toiiii, les faits pas chier encore pour le même contexte teh" Ouais à la base ça chafouinait (comment expliquer ce terme.. ça câlinait? Vous voyez le genre..) avec un garçon, et j'ai appris beaucoup de choses hyper déplaisantes à son sujet, ça m'a perturbée, et fait grave chier. Parce qu'il était gentil, adorable et tout et tout, le bougre!
J'en dis plus, mais plus tard, je suis pas chez moi là.
Bonne nuit.
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