• 1er Défi.

    Alors voilà, le tout premier défi consiste à combiner deux incroyable passion, l'écriture et la photo.

    Prenez une de vos photo préférée, et créez une petite histoire, une nouvelle ou un poème à partir de l'image de votre choix.

    Votre texte doit obligatoirement avoir au moins deux personnages.

    A part ça je vous laisse carte blanche!

    Bonne chance a tous! 


  • Commentaires

    1
    Vendredi 18 Juillet 2014 à 23:10

    Comment t'envoie-t-on notre participation ?

    2
    Samedi 19 Juillet 2014 à 01:04

    C'est comme vous en avez envie, soit par commentaire pour que les autres puissent le lire, ou par message privé, si vous n'avez pas envie que d'autres lecteurs vous lisent! Comme vous voulez!

    3
    Samedi 19 Juillet 2014 à 19:01

    Hello ! Voilà mon texte, plutôt court, mais j'espère qu'il répond au thème et que ça te plaira !



    « Dis, maman, est-ce qu’un jour on reviendra à la maison ?

     

    -         Je ne sais pas, ma chérie, je ne pense pas. »

     

     Assises sur le bord du muret, nous regardions le jour décliner. Les pierres sèches griffaient nos pieds nus, lorsque nous les laissions pendre trop près. Les longues graminées et l’herbe haute nous chatouillaient doucement. Nous ne parlions plus, écoutant le bruissement des feuilles d’arbre dans le vent du soir.

    J’observai ma fille, dont la chevelure blonde, dorée au soleil, voletait autour de son visage. Ici, chez ses grand-parents, elle était heureuse. Dans ma fuite brusque, je n’avais eu d’autre choix que de l’emmener. L’enlever à cet homme qui, pourtant, était son père, m’avait semblé la meilleure chose à faire pour nous séparer définitivement de lui. Léa n’avait pas protesté. Bien sûr, à cinq ans, elle ne se rendait pas bien compte de la situation. Je ne pouvais lui expliquer l’origine de ces bleus sur mon visage, de ces hématomes sur mes bras et mes jambes qu’elle touchait de ses petits doigts. « Ça fait mal, maman ? ». Je me devais de la préserver, le plus possible, le plus longtemps. C’est pour cela que nous étions parties, après qu’il l’ait frappée, un soir où j’étais absente et inconsciente. Je n’avais jamais eu le courage de le quitter, parce qu’il me menaçait, parce que j’avais peur qu’il me rattrape. Peur de plus de coups, peur d’avoir mal, encore plus. Cette fois, je l’ai eu, ce courage qui me manquait, grâce à ma fille. Pour ma fille.
    Une amie est venue me chercher pendant qu’il travaillait. Le soleil se couchait, exactement comme aujourd’hui. En regardant les brumes cuivrées envahir le ciel, et les nuages rosés entourer le soleil, j’ai pour la première fois depuis mon mariage, depuis mes vingt ans, senti que j’étais libre. LIBRE.

    Depuis ce jour, trois semaines ont passé. Chaque fois, nous avons contemplé le jour s’éteindre, complices du bonheur et de l’espoir que nous gardions. Puissent toutes les femmes dans mon cas voir un jour ce soleil-là.

    Photographie et texte ©Swirl of words  

     

     

    4
    Samedi 26 Juillet 2014 à 23:12

    C'est un texte magnifique, très humain, qui renvoie une certaine fraicheur malgré les circonstances de la jeune femme et de son enfant. Bravo!

    5
    Dimanche 27 Juillet 2014 à 01:54

    Merci :)

    6
    Jeudi 31 Juillet 2014 à 09:46

    Très joli, émouvant et super bien écrit. La photo est également très agréable à regarder. Bravo :D

    7
    Dimanche 3 Août 2014 à 20:30

    Merci !

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